Suite à l’action de ce mardi, une deuxième action est prévue jeudi 21 à partir de 18h, au cimetière. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Merci aux personnes qui seront présentes de se munir de gants en latex et d’un récipient pour y mettre les chenilles.
C’est la chenille de la pyrale qui pose problème, le papillon lui ne fait que butiner. En effet, tout au long de son stade larvaire, la chenille est monophage, se nourrissant exclusivement de buis.
Un corps vert clair marqué de rayures longitudinales blanches, vert sombre (presque noir) et jaunes, des verrues noires et quelques longs poils blancs, une tête noire, 6 pattes thoraciques et 10 abdominales, la chenille de la pyrale présente le même aspect durant tous ses stades larvaires. Sa taille par contre évolue beaucoup, passant de 3 mm au premier stade à 35 voire 40 mm au dernier.
Au premier stade, elle est indétectable, restant sur l’envers de la feuille dont elle ronge la cuticule. C’est au 2ème stade qu’elle se déplace, commençant à tisser ses fils de soie. Elle est de plus en plus vorace, pouvant en stade 4 dévorer aussi bien l’écorce que le feuillage.
La nymphe a un aspect assez proche de celui de la chenille. Elle est de teinte vert clair, avec des bandes sombres alternant avec des bandes claires sur le dos, plus brune à la fin de sa nymphose. Elle fait 21 mm de long. On trouve les chrysalides dans un cocon lâche constitué de quelques fins rameaux rassemblés par des fils de soie. Elles sont parfois installées tête à l’envers, pendant au revers des feuilles. Il leur arrive de ne pas rester dans les buis pour réaliser leur nymphose.